Le temps était tout à fait merdique quand je mis le nez dehors...d'ailleurs mes premiers mots de la journées furent *Puta*n de flotte...*. Fallait avouer que ce n'était pas tout à fait la chose qui rendait de bonne humeur. Une pluie glaciales comme il en tombe en automne, qui vous trempe jusqu'aux os parce que votre veste ne supporte pas la moindre goutte d'eau. Pour faire bref j'étais totalement de mauvaise humeur et en plus il fallait entendre ce foutu chauffeur qui ne parvenait pas à mettre le contacte de la voiture! Je tapais du pieds puis leva le nez vers le ciel pour voir si il y avait quand même un peu de bleu dans cet astre gris...La pluie glissai le long de mon visage et je me rendit compte que ça me faisait un bien fou, c'était ravigotant. Quand je pense que je râlais y'a deux minutes... je suis lunatique mais à ce point là c'est rare.

Le bruit du moteur qui se mettait en route me détourna de mes pensées et un sourire peu commun orna mes lèvres quand j'entra dans la voiture. Il faisait bon, j'eu même l'envie de me coucher sur les sièges duveteux pour piquer un somme mais hélas je n'avais pas le temps pour ça. Ce n'est pas que je devais travailler mais plutôt que je le voulais, mon père était riche à millions et grâce à ça je n'étais pas obligé de bosser pour gagner ma vie...seulement voila je m'ennuyais comme un rat mort dans ce manoir sans vie à ne rien faire de mes journées à part écrire ou lire à force ça devenait un peu chiant.

-Au SlaveHotel...

Dis je sur un ton suave en jetant un oeil par la fenêtre de l'auto. Dehors les gens s'activaient pour ne pas être mouillés, des femmes essayaient d'ouvrir leur parapluie et des enfants sautaient dans les flaques d'eau, un tableau simple et pathétique. Moi, je suis au dessus de ces choses là mes occupations sont bien plus intéressantes que leur vie minable et répétitive. Quelques minutes plus tard la voiture s'arrêta devant un bâtiment immense et magnifique il s’agissait bien entendu du SlaveHotel mon lieux de travail, mon endroit de prédilection ainsi que la drogue qui m'aidait à canaliser mes pulsions. Beaucoup d'éloge pour de simples fondations en pierre. Des gardes étaient postés devant les grandes portes d'entrée, ils me saluèrent, moi je ne leur adressa qu'un regard en biais qui pouvait ce faire passer pour un "bonjour" à ma manière. Le hall dans lequel j'entrais était à l'image des gens qui venaient régulièrement pour leurs petites affaires, sa puaient le pognon et l'orgueil à plein nez...Bien que j'aide à "parfumer" l’atmosphère j'avais un grand mal à supporter les riches qui pensaient être comme moi. Bande de c*n.
Encore une fois un bruit de voix me sorti de mes pensés, une petite voix fluette qui était celle d'une des secrétaire. Je me pencha à sa hauteur et elle me glissa quelque chose à l'oreille comme :

-Nouveau esclave ...Attends dans la salle que vous savez

Elle s'en alla directement en trottinant, saluant les clients comme un robot. Un soupire s'échappa de mes lèvres et je mis mes mains en poches en me dirigeant vers l’ascenseur trop la flemme de prendre les escaliers. Dig! j'étais arrivé en à peine quelques secondes à l'étage choisi, et je sorti en bousculant quelques personnes qui ne répliquèrent rien...les chasseurs n'étaient pas très bien vu et il ne fallait pas s'attirer des problèmes avec eux.
Peu après j'ouvrit un porte qui donnait sur un chambre sombre et plutôt froide, sa ne me dérangeais pas j'avais l'habitude de ma cave. J'ouvrit les yeux dans la pénombre et quelque chose attira mon regard, une forme humaine qui semblait d'ailleurs être un homme. J'attendais qu'il se manifeste et resta appuyé contre le mur dans un coin de la pièce sans dire un mot.

(désolé c'est un peu nul ^^')

Trainé de force dans cet endroit et installé. Une paire de menotte me reliant sur mon fauteuil m’empêchait de bouger. On m’avait drogué par des cachets. Je reprenais que difficilement mes esprits. Peu vêtu, telle une câtin sorti de n’importe où je devais fou de rage. Le tissu légé qui recouvrait mon corps était parfait. Il ornait bien mes formes tout en les mettant en valeur. Lorsque je repris connaissance j’étais sur un sofa allongé face à l’homme qui venait d’entrer. Un bandeau sur les yeux m’empêchait de voir la personne tapis dans l’ombre.

« Qui est là ? Montrez-vous. »

J’entends des bruis de pas qui me démontre la présence de la personne ; Je ne peux me relevé attache en position allongée sur le canapé. Je bouge tentant comme je peux d’obtenir une réponse. Mon dieu j’ai froid. J’ai peur d’être nu devant cet inconnu. Non ! Je sens un tissu pas bien épais sur mon corps. Quelle honte. Je baisse la tête. Je suis un prince déchut et abaissé au rang d’esclave.
Je ne me souviens de rien. Comment est-ce arrivé ? A quel moment ? J’ai mal à la tête et je ne peux même pas bouger. Je tourne ma tête vers la source du bruit.

« Je sais que vous êtes là, détachez moi. »

Il sera presque dommage de me faire changer de place. Ma situation disgracieuse en aurai fait bavé plus d’un. Pourquoi n’y a-t-il plus rien. J’ai peur que va-t-il se passer. Je n’aime pas pouvoir voir ce qu’il se passe et rester dans l’inconnu surtout avec cette tenue. Je tente de cacher comme je le peu le plus possible certaine partie de mon corps non recouvertes par le tissu don mes fesses. Je me sens très mal à l’aise, mais ces menottes m’empêchent de faire ce que je veux. De plus allongé, je suis un appel au viol. J’ai peur que ce soit un déranger qui vienne savourer sa pulsion sur moi. Je ne veux pas. Pas ça. Pas comme ça. J’ai l’impression de me retrouver au palais à devoir enchainer les vises sexuels de mes frères. Je ne veux pas. Que quelqu’un m’aide.

On m'avais mi à disposition de riche client. Mais moi je ne voulais pas être quelque chose que l'on se sert et qu'on jette après utilisation.

Un sourire anima mon visage à la peau pâle, la personne qui se trouvait attachée devant moi semblait paniquer le son de sa voix ne laissait pas penser le contraire. Quelle délicieuse musique, cette voix tremblante et le cliquetis des chaines qui l’empêchaient de bouger comme il le désirait. Il ne pouvait pas cacher sa nudité à mes yeux et sa honte dégageait le parfum de la folie en moi. Je m'alluma une clope en détournant un moment les yeux de cette magnifique proie qui s'offrait à moi...Ensuite j’entrepris de m'avancer vers lui d'un pas lent et souple. Mes yeux parcouraient son corps celui ci semblait d’ailleurs de couleur foncé intéressant je ne m'étais encore jamais occupé d'un esclave étranger. Un "hmmm" sensuel s'échappa d'entre mes lèvres lorsque je me pencha sur le jeune homme qui tremblait légèrement.

Je lui envoya sans gène la fumée de ma clope dans le visage comme pour lui faire comprendre que je me situais extrêmement près de lui.

-...Te détacher?...drôle de question tu devrais savoir que je ne peux hélas pas réaliser ton souhait...

Dis je d'une voix douce et basse en passant mon doigt recouvert d'un gant en cuir sur la peau du jeune étranger. Je n'avais qu'une seule envie qui me hurlait dans la tête, lui faire mal, entendre un cris de douleur qui réveillerait en moi l'envie extraordinaire de continuer jusqu'à se qu'il me supplie...hélas je n'étais pas chez moi.
S'était la seule personne en dehors de Nikky qui éveillait en moi ce désire il fallait absolument que je fasse quelque chose pour me calmer !