Felicity
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 Sous l’aile de Mérimin (terminé)

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Liam Taelvin


Liam Taelvin

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MessageSujet: Sous l’aile de Mérimin (terminé)   Sous l’aile de Mérimin (terminé) Icon_minitimeVen 14 Mai - 21:09

Dans un salon pour les membres…

L'odeur des soupirs, la musique des corps qui cherchent à s'accorder, des gens richement vêtus et s'amusant dans une trainante séduction ou des fougues de passion. Les parfums des femmes, des cocktails finement ouvragés et ornés, trônant au-dessus d'une piscine intérieure aux eaux de cristal. Certains venaient boire l'élégance, portant à leurs lèvres l'effluve sobre d'un doux alcool. D'autres, bien plus dénudés prenaient plaisir à s'exhiber et se rafraichir dans les eaux clairs et éclairés.
Cette pièce, faites pour ceux qui aiment voir et se faire voir comptait en son corps tamisé une vingtaine d'esclaves savamment orchestré pour séduire les envies des membres de l'hôtel. Beaucoup se promenait près de la piscine, discutant, quelques uns nageait et le reste habillé d'un complet s'occupaient des clients qui restaient.

L'un des hommes n'était ni un client, ni un esclave, mais le directeur de l'hôtel qui regardait ce spectacle. D'autres hommes dans la pièce n'étaient pas là pour l'amusement, mais travaillait comme travail les esclaves : pour la qualité du service. Les gardes de sécurité étaient placés aux portes ou circulaient sur le bord des murs, leur présence n'était pas significative. Ils étaient autant là pour les clients que les esclaves. Ici on louait... et si on avait le malheur d'essayer de briser l'une des marchandises du patron, les gardes intervenaient. Liam avait amené cela avec lui lorsqu’il avait remplacé son frère, ce n’était pas tous les esclaves qu’on pouvait battre, du moins, pas sans l’accord du directeur.

Liam était assis sur un grand fauteuil aux bordures saillante, accoté au fond de son dossier et voyant tout de là où il était, il caressait nonchalant le manoir d’une femme qui lui tenait compagnie. Il n’était pas très intéressé par l’esclave qui lui faisait pourtant les yeux doux. Elle était pourtant douée et belle. L’arrogance, à force de toujours être capable de mettre l’homme qu’elle voulait dans son lit, elle venait de passer un de ses bras dénudés autour du coup de son directeur, s’asseyant sur ses cuisses en lui souriant. Elle devenait immédiatement blanche lorsque son regard en amande croisait celui vairon de l'homme qu'elle venait de déranger. Elle se rétractait tout de suite, se levant et baissant les yeux.


- Pardon, pardonnez-moi.

Elle avait peur, sa voix tremblait et dans sa robe de riches princesses qui avantageait son buste elle ressemblait à une condamnée à mort. L'un des gardes qui avait vu ce qui venait de se passer s'approche et sans un mot les deux quittaient la pièce.
Accotant son menton sur les jointures de son poing et son coude sur l'accoudoir de satin, il n'avait pas porté d'attention à ces deux employés. Son regard était posé ailleurs, ses gardes pourraient l'avertir si quoi que ce soi devait se passer, pour l'heure, il regardait ces femmes et ces hommes, ces pions et ces fous, danser sur son échiquier.


Dernière édition par Liam Taelvin le Mar 13 Juil - 6:28, édité 1 fois
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Etsuko Livingston


Etsuko Livingston

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MessageSujet: Re: Sous l’aile de Mérimin (terminé)   Sous l’aile de Mérimin (terminé) Icon_minitimeSam 15 Mai - 1:17

Ses talons aiguilles claquaient sur le sol marbré du hall richement décoré. Ses cheveux sombres voletaient derrière son dos, de même que les pans de son. Par moment, un pas plus grand que l'autre relevait un peu plus sa tenue, dévoilant alors dans l'élastique de ses jarretelles à fine dentelles, un poignard au manche doré qui luisait dans les lumières de l'entrée. La jeune femme s'engouffra dans un ascenseur, un porte document dans ses bras.

Elle jeta un bref regard sombre taché de rouge au reflet dans le miroir de l'ascenseur. Etsuko était une belle femme. ça, on le luit avait tellement répétée, et elle le savait. Elle ne s'en vantait pas non, mais ne se détestait pas non plus. La jeune femme était neutre et sans avis voilà tout. L'ascenseur s'arrêta, les portes s'ouvrirent en un faible bruissement métallique, puis Etsuko s'engagea dans le couloir, marchant d'un pas assuré et rapide, la tête haute. Seul quelques gardiens, ou esclaves passant par ci par là croisèrent son chemin... Elle allait pourtant rejoindre un endroit bien plus habité.

Elle se dirigea vers une grande porte et l'ouvrit, laissant place à un grand salon luxueux où se trouvaient plein de monde. La jeune femme se fraya un passage, de toute façon, ce n'était pas difficile, on lui laissait un petit, mais passage quand même. Elle savait que des hommes la regardait sur son passage, quelques femmes aussi d'ailleurs, mais elle n'y faisait plus attention, elle avait l'habitude.. Malgré les apparences, Etsu n'était pas comme les esclaves qui étaient loués aux clients. En effet, même si, des clients la demandaient, elle ne voulait pas accepter de se donner une nuit...sauf si le client en question était très riche et proposait une belle somme bien rondelette, alors seulement, et seulement là, elle pouvait envisager passer une nuit avec un client... Après tout tout, il fallait maintenir la réputation de l'hôtel et en général, après avoir passé une nuit avec elle, les clients devenaient des habitués de la maison.

En tout cas, pour l'heure, Etsuko marcha tranquillement jusqu'à un fauteuil luxueux, ne détonant pas avec le reste de la pièce et où était confortablement installé, son directeur. La s'était arrêtée en voyant la scène et jeta un regard hautain à l'esclave avant de reprendre sa marche jusqu'à s'arrêter à côté de son directeur, lui posant son porte document sur les genoux après s'être légèrement incliné.

-Voici la liste des esclaves fraichement capturé et amené à l'hôtel de la semaine, ainsi que les comptes... Ou désirez-vous en prendre connaissance plus tard?-


Elle s'était exprimée en le vouvoyant...sans doute normal penserez vous pour une employée envers son patron, mais, ce qu'ignorait tout le monde, c'est que dans le privé, la jeune femme ne se gênait pas pour appeler son directeur par son prénom et même pouvait être assez familière avec lui. Après tout elle était son employée...mais n'était-elle pas aussi, sa confidente? sa "sœur"? son amie? son amante? Une relation bien étrange entre eux qu'ignorait la majorité des gens.
La brune regarda un peu tout ces gens dans la pièce, et ses lèvres rouges sang firent une petite moue. Il y avait trop de monde à son goût mais en même temps, cela signifiait de belles recettes pour son directeur, ce qui l'a consolait. Etsuko lança un regard noir à un des gardes non loin qui la regardait de manière trop appuyée depuis un moment et lui dit d'une voix froide:

-Retourne faire ton travail toi.-

Puis, elle retourna son attention vers Liam, comme si l'autre n'avait jamais existé , et lui demanda:

-A moins que vous ne désiriez autre chose pour vous faire plaisir? fufufu~♥-


Toujours attentive à la moindre demande de son patron, parfois même, devinant et répondant d'avance à ce qu'il désirait. Etsuko avait ponctué sa question de son rire très particulier et personnel, qui en faisait même frémir plus d'un, un rire frais comme la peau d'un serpent, et sonnait d'un tintement pervers qui sous entendait clairement que si le directeur avait voulu "s'amuser" de quelques manière que ce soit, elle était prête à l'aider comme il se fut.




Dernière édition par Etsuko Livingston le Lun 5 Juil - 23:41, édité 1 fois
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Liam Taelvin


Liam Taelvin

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MessageSujet: Re: Sous l’aile de Mérimin (terminé)   Sous l’aile de Mérimin (terminé) Icon_minitimeDim 16 Mai - 18:32

L'horloge, ce dieu sinistre et impassible faisant danser les hôtes de Liam sans qu'ils ne le remarquaient, le directeur avait l'impression qu'il lui suffisait d'appuyer sur une touche et que tout irait soudain plus vite, comme un film qu'on avançait lorsqu'on en connaissait la fin. Il pouvait déjà deviner qui irait avec qui et qui était trop effrayé pour se laisser aller au vaporeux plaisir que lui apporterait l'aube après un plaisir plus sauvage et naturel.
Trois mille six cents fois par heure le dieu cupide lui reprenait son emprunt et à chaque instant Liam perdaient pour en gagner, mais ce soir s'était de l'ennuie dont on lui offrait. Cette seconde est rapide, si rapide avec sa petite voix d'insecte qui lui parle d'Autrefois, qu'elle lui a pompé sa vie avec sa trompe immonde.
Tout était réglé d'avance et s'en était désolé, ce monde manquait de chaos et de désespoir, de défis à chaque soir.

Tout, jusqu'à... Une fidèle amie et terrible panthère noire quand on l'affrontait. Etsuko Livingston une succube venue d'un dessin qu'il ne s'attendait pas. Elle était la plus belle et dangereuse perle d'orient, ce n'était même plus un compliment tant cela était la vérité. Elle maniait aussi dangereusement l'art de la séduction que celui de tuer. La Geicha était auprès de lui et les yeux vairons pouvaient voir la moindre de ses courbes parfaites, il aimait particulièrement celles que prenaient les lèvres rouges quand elle riait et quand elles se relevaient dans un sourire moqueur, supérieur, dévoilant le poison de cette vipère infernale.
Liam avait maintenant sur les genoux un dossier, il y touchait que pour l'ouvrir sommairement, baissant les yeux sur quelques lignes, alors que ses oreilles s'amusaient à entendre la jeune et petite femme remettre à sa place un des gardes aussi solidement battis qu'une fébrile armoire.
Qui était-elle pour lui? Qui était-il pour elle exactement? Deux questions aux réponses semblables surement, mais dans tous les cas, les deux avaient une plaine confiance en l'autre, car au court des années Liam avait appris à croire en les mots de sa chère aimée amie.
Lorsqu'il reporte son attention sur les sanglants yeux de cette femme, il y devine que la salle est trop populeuse pour elle.

Refermant d'une main quasiment douce le document qui ne fait que montrer ce que Liam a sous les yeux, une grande popularité chez les hommes comme chez les femmes à venir ici, il eut un sourire amusé. Etsu était aussi attentive à lui qu'est une démone pour les âmes, perdre son âme à sa mort pour Etsu n'était pas très contraignant et l'aurait presque accepté tant le caractère de cette femme lui plaisait.


-Toujours aussi précautionneuse à mon égard ma douce Etsu. Le Baron de Milet va en souffrir de douleur que d'être tombé sous ton charme irrésistible.

Ce pauvre Baron de Milet était amoureux d'Etsuko depuis qu'il l'avait rencontré à l'un des balles que l'hôtel organisait régulièrement. L'homme était déjà marié et même s'il était fortuné, il ne pouvait laisser sa femme si possessive. Encore aujourd'hui il envoyait des cadeaux et des lettres d'amour à Etsuko pour lui dire à quel point elle était belle, voulant ainsi gagner le coeur de la jeune femme. De plus, quelques-uns des amis du Baron était dans la pièce et lui rapportait hypocritement ce qu'ils voyaient. Il n'y avait rien de surprenant à ce qu'Etsu vienne le voir et agissent ainsi, ni que des hommes soient devenus fous d'amour et de désir pour la Geisha.
Leur naissante conversation est cependant interrompue par une garde qui se penche à l'oreille de Liam pour lui chuchoter quelques mots. Elle n'était pas assez idiotes pour parler fort ou couper la conversation entre Etsuko et Liam.
Le directeur hoche de la tête et se lève en gardant le dossier en main. Sa voix riche et profond reprend alors là où il avait laissé, mais avec une idée renouvelée.


-Pour ce dossier, je le lierais plus tard. Que dirais-tu de venir avec moi pour rencontrer la nouvelle arrivante?

Il ne doutait pas qu'Etsu avait dû deviner de quel genre de « nouvelle arrivant » il devait s'agir. Une nouvelle capture venait d'arriver et lorsqu'on prenait la peine de le prévenir s'était qu'elle était dure à maitriser. Il se lève et attendait la réponse de sa secrétaire personnelle. Il ne doutait pas qu'elle aurait pour lui une réponse positive, mais s'était par respect- et Dieu sait qu'il n'en donnait pas à beaucoup de personnes en ce bas monde- qu'il l'avait fait.
Par la suite, ils quitteraient la salle, escorté par un garde qui les conduiraient au lieu habituel pour ce genre de cas. L'hôtel pouvait paraitre n'être qu'une place de détente, mais depuis la création de cet empire d'argent te de sexe, il y avait dans les entrailles le dressage et peur.
Les portes s'ouvriraient à eux, grandes et ouvragées par des mains de maîtres, tel des gardiens à l'armure scintillantes.


-C'est Ryoshi qui semble nous avoir amené un petit chat perdu, voyons à quoi il ressemble.

L'information n'était dit à Etsuko qu'après être entré dans une zone réservé qu'aux employés, on ne pouvait pas admettre qu'un client soit blessé dans une de leur cellule.
Ryoshi était l'un de leur chasseur mercenaire, ne venant que vendre ce qu'il attrapait quand la capture valait la peine de la déplacer jusqu'à l'hôtel. Il amenait souvent des hommes et des femmes dont le caractère était vif, impulsif et fort. Liam aimait aller voir les nouveaux esclaves avec Etsuko et ce n'était pas un mystère la raison. Il aimait voir ce dont la femme était capable, autant quand elle devenait sadique physiquement ou mentalement. Peut-être était elle sa mauvaise conscience, car pas une fois il n'avait été déçu par elle. Les couloirs aux riches bordures de bois d'ébènes ressortait mielleusement par leur peau de pêche, un ironique luxe pour une prison.
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Etsuko Livingston


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MessageSujet: Re: Sous l’aile de Mérimin (terminé)   Sous l’aile de Mérimin (terminé) Icon_minitimeMar 18 Mai - 1:51

La première chose que Liam lui dit fit légèrement soupirer la jeune femme tandis que son regard retournait vers toute cette foule présente. Alala...Ce Baron de Milet. D'un coup d'œil rapide Etsuko tentait de savoir si il se trouvait dans la pièce, raison pour laquelle son directeur aurait pu aborder le sujet. Non...Ses yeux teintés de rouge n'avaient pu le remarquer. Sans doute des personnes proches de ce baron se trouvaient dans la pièce. Kss! Quel idiot de s'être éprit ainsi d'elle...comment c'est déjà...ah oui... "et l'agneau s'éprit du loup". Ou quelque chose comme cela.
C'était le genre d'homme qui répugnait Etsuko. Bien sagement marié dans une relation toute aussi prude...et sûrement ennuyeuse. C'est sans doute la raison pour laquelle, lors de l'un de ses bals organisé par l'hôtel, il s'était dirigé vers elle et lui avait demandé ses services. Tout d'abord, la avait refusé avant que le baron ne lui paye une bonne rémunération. Elle l'avait ensuite entrainée dans l'une des suites de l'hôtel, et toute la nuit, lui avait fait connaître des sensations que l'homme semblait ne plus avoir connu depuis longtemps. De toute façon, ceux ou celles en général qui passaient dans les draps de la ne le regrettaient jamais. L'argent avait bien vite fini dans les caisses de l'hôtel mais Etsuko regrettait presque d'avoir offert une de ses nuits avec le Baron de Millet... Presque. Car, même si toutes ses cartes et cadeaux aussi bizarres soient-ils comme... une fois ses oiseaux étranges là...Ah oui, des perroquets, eh bien Etsuko ne se gênait nullement à revendre tout, cela faisait de l'argent de gagné après tout. Même si la jeune femme aurait refusé de coucher une nouvelle fois avec lui. Si c'était ça après une nuit, qu'est ce que ça serait après? Une demande en mariage? Pfff. Et la femme du Baron en aurait fait toute une histoire, et il vaut mieux ne jamais s'attirer d'ennuis avec les fortunés, car, ils ont de l'influence et des relations...
Mais de toute manière tout cela commençait à lasser la jeune femme, et, lorsqu'un de ses messieurs finissait par l'ennuyer, il était quasiment certain que la leur fasse savoir de la manière qui soit la plus blessante à son gout.

Sur ses bonnes pensées, Etsuko remarqua du coin de l'œil la garde qui était venue poser quelques mots à l'oreille du directeur. La brune attendit en silence , regardant le bref échange d'un regard impénétrable. Puis, remarquant que Liam allait se lever, Etsuko récupéra bien vite le dossier sur les genoux de son directeur et écouta ce qu'il avait à dire, un sourire en coin étirant ses lèvres avant de dire:

-Tout le plaisir sera pour moi...Cher directeur.-

Etsuko avait bien entendu deviné qu'il s'agissait la d'une nouvelle "poupée", et sans doute assez rebelle pour que le directeur en soit directement prévenu.
Ils sortirent alors de la pièce bondée, pour le plus grand plaisir de la femme. Ils marchèrent un bon moment dans les couloirs. Mh...Ce cher hôtel... la seule maison de la ...une maison qui empestait l'alcool, le luxe et le sexe... Sans doute certaines personnes en aurait été mal à l'aise mais, pour Etsuko, c'était naturel, habituel. Lorsqu'ils arrivèrent dans la zone réservée au employée, Liam fit allusion au chat perdu. Le sourire en coin caractéristique de Etsu revint, les quelques gardes qu'ils croisèrent pile à se moment détournèrent la tête, comme si , en croisant le regard empreint de sang de la jeune femme, ils se risquaient à être les proie de son plaisir ô combien particulier.
Combien de couloirs empruntèrent-ils? Qui sait... L'hôtel était tellement grand.

La garde leur ouvrit ensuite une porte, menant à une chambre pour le moins "spéciale". En effet, la pièce n'avait aucune fenêtre, éclairée d'une lumière vive au plafond et était vide... enfin, sans compter les teintures luxueuses tombant le long des murs, sauf sur celui du fond. Dessus, se trouvait des anneaux avec des cordes solides qui s'y trouvaient... Ces même cordes retenait par les poignets et par le cou une jeune femme, qui s'escrimait à s'agiter bien que les cordes aie commencé à entailler sa peau. La porte se referma derrière eux après que, d'un signe de tête, Etsuko se soit autorisée à congédier la garde, les laissant tout trois dans la pièce.


La posa doucement son index sur ses belles lèvres rouges sang, sondant du regard l'esclave vêtue de haillons qui avait cessé de s'agiter et qui les fixait d'un air apeuré. Son sourire s'agrandit encore plus et ses yeux pétillèrent, comme si cette vue la réjouissait d'un plaisir malsain... Ce qui n'était pas si faux.

-J'ai comme l'impression... que cette nuit sera amusante....fufufu~♥-

Etsuko se permit d'attraper la cravate de son directeur et de l'attirer à lui, posant ses lèvres sur les siennes brièvement, avant de le lâcher, son sourire n'ayant aucunement quitté son visage. Sans doute ce geste en aurait choqué plus d'un, mais ils n'étaient que trois dans la pièce et Etsuko n'allait pas se gêner devant celle qui serait leur jouet de cette nuit. Puis elle de se détourna de lui, les pans de son voletant, et d'alla marcher vers l'esclave, ses talons aiguilles claquant sur le sol.


Dernière édition par Etsuko Livingston le Lun 5 Juil - 23:45, édité 1 fois
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Liam Taelvin


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MessageSujet: Re: Sous l’aile de Mérimin (terminé)   Sous l’aile de Mérimin (terminé) Icon_minitimeMer 19 Mai - 17:07

Marchant dans les couloirs somptueux, riche et chaleureux de cette maison infernale qu’est l’hôtel Slave, Etsuko et lui, venait d’arriver devant la chambre ou leur chaton venait d’arriver. Liam s’était amusé à regarder ses pauvres gardes toujours aussi terrorisés par la belle femme qui l’accompagnait. Il n’y avait rien de plus réjouissant que la seconde ficelles du pouvoir: La peur.
Il l’avait conquit au début, maintenant il l’entretenait avec l’aide de sa chère secrétaire au tempérament de feu. Qui pouvait leur en garder offense? Il savait que la femme à ses côtés avait l’art et le corps pour séduire tout passant qui avait des yeux ou non. Devinant les mouvements près du corps qu’elle pouvait avoir de son kimono court et rouge, ses longues jambes mises en valeur et de ses hanches aux ondulations hypnotiques. Liam connaissait tout cela, il l’avait vu les évoluer avec un savoir faire d’artiste et une maitrise de guerrière.
Il jugeait Etsuko dans la catégorie des femmes qu’il faut avoir avec soit et pas contre soi.

Face à la porte qui gardait le chaton, il entendait qu'on lui ouvre la porte... Ce qui ne prit pas longtemps. Il pouvait sentir cette odeur si particulière, le parfum envoutant d'une peau moite de sueur froide et de peur. Divin nectar tiré à même dame terreur et alimentant le puits de l'horreur allant droit au coeur.
La porte ouverte donnait mieux, la chambre, parfaite selon le directeur, ironie dans sa splendeur, se drapait de beauté. Le tableau... Liam est un observateur, il aimait regarder et surtout se réservait les dernières frappes durant un combat. Si on voulait faire une analogie animal avec lui, on aurait pu dire qu'il est comme ceux de l'hôtel, un tigre. Il gardait son territoire et allait tuer dans celui des autres. De plus, le tigre représentait la puissance et la richesse, comment ne pas l'attacher à lui... Et à Etsu.
Observant la femme au sol, à genou et retenue par des anneaux de l'hôtel... Recouvert d'une mousse qui s'épaississait avec le frottement pour deux avantages: Le premier était que la mousse ne pouvait pas entailler la chair et que le sujet gardait tout beau pour leur client, le second était que si les prisonniers avait assez de place pour se tortiller dans leurs chaînes, la mousse prenait de l'expansion et leur retirait ce surplus d'espace.
Ce chaton était magnifique avec ses yeux qui venaient de passer par la rébellion, la surprise pour finir par la
peur. Elle avait peut-être reconnue Etsuko?


-Ce n'est pas qu'une impression, le chaton en tremble déjà d'excitation... Elle te connais?


Il n'avait pas encore eu la réponse qu'une manière bien cavalière de sa secrétaire le fait sourire. Attiré par sa cravate vers la femme au rouge kimono, il sentit les lèvres de la femme venir prendre les siennes un court instant. Il avait passé, presque incognito, sa main dans le dos et sur la croupe de la jeune femme si désirable. Le rire caractéristique de la jeune femme en faisait frémir plus d'un, l'avait-elle emprunté au diable?
Très peu était le nombre de personne qui pouvait s'être permis ce genre de gestes avec Liam, mais Etsu avait des larges possibilités et provocations avant de devoir se faire ramener~ Il n'avait jamais eu à le faire depuis 5 ans cependant~
Au son des talons de la femme, le coeur du chaton s'accélère pour le plaisir du patron qui attrape une chaise que les gardes ont laissée pour regarder le spectacle. Croisant les jambes et sortant un fin cigare de la poche de son veston. Le coupant et l'allumant avec une allumette qu'il craque sur le côté de sa semelle, il observe comme à son habitude.

Le chaton voulu s'éloigner en premier, puis essayer de faire face à Etsuko- que c'est amusant à regarder-. L'une des mains de Liam se pose sur son genou, s'il avait dû s'occuper de cette rebelle, il n'avait aucun problème de conscience à le faire, mais si Etsuko était là, il la laissait faire. Penchant la tête sur le côté, quelques-unes de ses mèches passent devant ses yeux deux couleurs, son regard se fige sur le chaton qui malgré sa peur essaye d'être courageuse.


-Humm, une indépendante... Si amusant de les voir essayer d'être auto-suffisant.


Comment l'avait-il deviné?
Il n'était pas un gangster du sexe et du pouvoir pour rien.
Il n'avait pas besoin de dire à Etsuko que s'il voulait la présenter aux clients, il fallait qu'elle ait le moins possible de marque de violence. Sa secrétaire connaissait n'était pas bonne qu'à prendre des messages et taper sur un clavier. Très loin de là et il l'aimait pour ça.
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Etsuko Livingston


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MessageSujet: Re: Sous l’aile de Mérimin (terminé)   Sous l’aile de Mérimin (terminé) Icon_minitimeJeu 20 Mai - 1:08

Etsuko n'avait pas prit la peine de répondre à la question de son directeur... Après tout, était-ce vraiment important? Et puis, non, elle ne connaissait pas cette esclave, mais sans doute avait-elle aperçue les poignards à l'élastique des jarretelles de la ...provoquant sa crainte peut être. De toute manière, Etsuko ne pensait pas y avoir recourt, à moins de faire peur à l'esclave mais sans plus... Il valait mieux ne pas trop amocher les jouets qui seront loué aux clients. La remarqua sur l'attitude quelque peu rebelle de l'esclave fit rire encore Etsuko, qui dit à son directeur, comme si la personne concernée n'était pas avec eux ou aurait été incapable de comprendre:

-Oui...tellement amusant... c'est aussi moins ennuyant fufufu~♥
-


Etsu arriva alors en face de l'esclave et se baissa vers elle, plongeant son regard teinté de sang dans celui de l'esclave qui, au fur et à mesure que les secondes passaient, se faisait moins tenace... Jusqu'à ce que la femme attachée ne détourne la tête.

-Kss!-

Un son qui faisait penser au sifflement d'un serpent lorsque Etsuko prit d'autorité le menton de l'esclave entre ses doigts et la força à la fixer à nouveau. La remarqua au fond de ce regard une once de lueur de rébellion qui la fit sourire.

-... Pauvre petit chaton en cage... ça fait quoi de n'avoir plus rien? fufufu~♥-

Etsuko savait comment faire, elle en avait l'habitude... et elle savait comment briser une personne, autant physiquement, que moralement. Et la jeune femme faisait cela très bien... sans remords. De toute façon, pourquoi elle en aurait? Sans doute avait elle vendue son âme au diable depuis longtemps... qu'avait-elle, elle même en réalité? Sans doute sa fierté de s'être tirée de sa condition d'esclave...son habileté naturelle à faire du mal... et... Liam? La jeune femme savait pertinemment que le jour ou les yeux de son directeur se fermerait, les siens aussi sans aucun doute. Car après tout...tout se qu'elle avait ne venait-il pas de lui? Bien sûr que oui... C'était aussi pour cela qu'elle n'hésitait jamais à protéger son directeur, à se donner à lui corps et âme...qui a parlé de sentiments? La jeune femme en était dépourvue à son sens et il valait mieux ainsi. Elle n'hésitait jamais non plus à faire souffrir, sans vergogne, surtout si cela, comme cette nuit là, était pour l'attraction de son cher et tendre directeur.

L'esclave eut le toupet de crier, sans doute dans un élan de courage désespéré, qu'ils n'avaient pas le droit de lui retirer sa liberté... Etsuko éclata de rire, tout bonnement. Un rire froid, mauvais, sadique, sans aucun doute venu des enfers par le diable en personne.

- Qu'il parle de droit?? Toi?? Laisse moi rire! ...-

Puis elle se rapprocha de l'esclave et lui murmura à l'oreille d'une voix à la fois douce, mais douloureuse pour celle qui l'entendait:

-...Tu n'as pas de droits...jamais...-

Puis de continuer :

- Tu n'es qu'un objet, un chose. Tu as autant de droit que les chaînes qui te retiennent!... Plus vite tu l'auras comprit moins tu souffriras...n'est ce pas?-

Enfin, Etsuko relâcha le menton de la femme et glissa doucement sa main sur sa joue, l'esclave figée, fixant le sol, comme venant de se recevoir une baffe qui l'aurait atteinte au plus profond de son âme. La souffla un petit rire avant de s'éloigner , retournant vers Liam, qui, siégeant sur sa chaise comme un roi sur son trône, observait la scène avec un plaisir pervers. Etsuko marcha tranquillement de sa démarche féline jusque derrière la chaise où se trouvait Liam... Après tout, c'est ce qu'elle était... Un félin jouant avec sa proie jusqu'à ce que celle ci ne rende l'âme. Elle avait ainsi décidé de laisser l'esclave accumuler ce qu'elle venait de lui dire, attendant de savoir si celle ci allait encore se rebeller...ou se laisser aller à sa condition. Etsu passa ses bras autour du cou de Liam, posa sa joue contre son épaule quelques secondes, le fixant. Puis lui susurra à l'oreille :

- Peut être voudriez vous, vous amuser un peu vous aussi?...fufufu~♥-

Suite à ses mots, Etsuko posa ses lèvres sur le lobe de l'oreille de son directeur et lui mordilla très légèrement, taquine, joueuse, comme elle l'était, en caressant du bout de ses doigts fins la joue de Liam, avant de , finalement, reposer sa joue contre son épaule et reposer son regard perçant sur l'esclave toujours à genoux au sol.


Dernière édition par Etsuko Livingston le Lun 5 Juil - 23:47, édité 1 fois
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Liam Taelvin


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MessageSujet: Re: Sous l’aile de Mérimin (terminé)   Sous l’aile de Mérimin (terminé) Icon_minitimeDim 23 Mai - 16:19

Observant la scène, d’un plaisir malsain tant s’est agréable de voir, un sourire se dessine sur ses lèvres aussi légèrement que nuage au ciel. Cette rebelle n’a même pas idée de qui elle a devant elle pour ainsi crier.
Un frison parcourt ses nefs. Criez enfants de la nuit, criez tout votre souffle, ici la lune ne brille plus pour les loups. Pendant qu’il regarde le spectacle de théâtre aux avant-goût de torture, il laisse couler les secondes sans impatience. Etsuko fait parfaitement son travail et malgré ses petites manies, elle convenait parfaitement à tout.

La voyant revenir vers lui pour donner le temps au chaton de mijoté dans le venin verbale que le démonne de son coeur lui a craché et rit au nez. La jeune femme vient alors tourner autour de lui tel une chatte sauvage, les jambes bougeant de leur grâce. Liam l'interrompe alors qu'elle venait de commencer à lui mordiller l'oreille.


-Si je voulais intervenir à cet instant, je n'aurais pas attendu que tu viennes me voir, démonne de mon coeur.

Il n'y a pas autant d'arrogance qu'on peut le croit au début. Liam fait ce qu'il veut et il ne fait que sous-ligner que ce qu'il fait, s'est parce qu'il le voulait. Il venait de relever sa main, main dont la force et la grandeur peut entourer et brouiller la tête d'un enfant en bas âge. La déposant sur la joue de la jeune femme pour la faire regarder vers lui. Ses yeux vairons se posent naturellement dans les deux lacs sanglants des prunelles de cette chère amie dont il n'est pas évident à voir au début, mais dont il est possessif quelque peu.


-Manquerais-tu d'imagination pour ce chaton?

Il y a à l'instant de la moquerie. Certes, ce n'est que sa secrétaire qui l'entend certainement, mais Liam ne fait pas attention de toute façon à cette future esclave. Elle va être brisée, violé et sera folle avant qu'elle ne soit capable d'une quelconque volonté supérieure à celle d'Etsuko ou de Liam. Retirant sa main de cette joue et détournant le regard de la jeune femme, il croise les jambes sur sa chaise et son attention revient sur leur esclaves. La détaillant tel le fin observateur qu'il est, il la voit, tête basse et les cheveux qui lui ont tombés sur le visage, la poitrine qui monte et descend calmement... Elle reprenait sang-froid? Devinant grossièrement les pensées passants par la tête de ce chaton, un souffle profond passe ses lèvres alors qu'un léger ennuie de devoir faire le job des autres.


-Etsu, si tu n'y arrives pas, je m'en occuperais...

Cette fois, ce n'est que de la taquinerie, car pas une seule fois encore sa chère amie ne l'a déçue. Il la préfère a ses hommes, dont lorsqu'ils torturent, les principes moreaux leur reviennent tel des chaînes d'humanismes.
Sortant, l'un de ses éternels appareils électroniques, cette fois c'est l'écran d'un Ipod qui s'allume dans les mains de l'homme. En quelques petites touches sur son appareil, il fait s'ouvrir un programme de surveillance pour observer les moindre faits et gestes que la rebelle a pu faire depuis qu'elle est entrée ici. La vidéo est en accélérée, n'ayant aucun problème à suivre. Le directeur est toujours très prudent, ce qui fait de lui un des hommes les plus redoutables, car on ne le voyait jamais s'emporté pour une raison. On ne l'a même jamais vu être vraiment en colère et s'est mieux ainsi. Il arrête la vidéo lorsqu'il voit dans celle-ci qu'Etsuko entre dans la pièce, le visionnement a durée qu'une minute ou deux.

-Petit chaton...

Voulant attirer l'attention de la jeune femme sur lui, il est amusé qu'elle refuse de les regarder. Effrayée ou provocante, qu'importe, elle souffrira tout autant. Liam procède presque par rituel, posant toujours les mêmes questions au début. Ceux qui ont travaillé assez longtemps avec lui, savent que le directeur de l'hôtel est un fin calculateur et manipulateur. Cette manière dont il a demandé l'attention de la jeune fille était froide et moqueuse, les résultats ne sont jamais longs, car déjà, au travers du rideau de cheveux il peut voir la mâchoire se crisper de colère... Elle devait se prendre pour un loup de la meute.... Et pourtant à l'instant elle est tout aussi inoffensive qu'un chaton dégriffé.

-Dis-moi, quel est ton nom.

Il est rare que ses proies lui disent, préfèrent le mutisme dont cette jeune fille imite le comportement de tous les autres avant elle. Que s'est prévisible. Soit il refusait de parler, soit il lui demandait pourquoi il voulait le savoir. Liam n'a plus de preuve à donner sur son savoir faire, il n'a pas quitté sa chaise et le chaton le reconnait comme une menace et le hait pour cela... Non pas parce qu'elle sait qui il est, vu qu'elle ne pouvait le savoir.
Jouer un coup d'avance, voilà une des manières dont Liam a construit peu à peu son empire.
Soudain un grognement d'énervation provient de cette membre de la meute. Un sourire plus qu'amusé fait s'étirer les lèvres fines du directeur et relever le regard sur Etsuko dans un sous-entendu amicale. Leur manière de grogner les envoient aux niveaux des animaux, s'ils veulent se comporter comme tel, il ne reste plus qu'à les dresser comme tel.


-Tu ne veux pas parler comme une humaine, alors tu seras traité comme un animal. Dit adieu à tous ceux que tu aimes, te voilà seule.

Décroisant les jambes, les deux en appuies sur le sol maintenant, le bruit résonne tel la guillotine qui tombe. Le son du dernier jugement. Il donne l'honneur aux femmes de s'amuser en premier avec ses proies, comme un cadeau de gentlemen, mais si ces cadeaux se montrent si provoquant, il ne leur laisse plus la chance d'être traités seuls. D'un doigt sur le sommet de son noeud de cravate, il fait descendre ce tissu et ouvrir son col de chemise soyeuse au blanc pur et céleste. Se levant dans un même mouvement, droit et inébranlable son regard se porte sur Etsuko... Sa belle diablesse au rire de serpent.
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Etsuko Livingston


Etsuko Livingston

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MessageSujet: Re: Sous l’aile de Mérimin (terminé)   Sous l’aile de Mérimin (terminé) Icon_minitimeJeu 3 Juin - 23:37


Lorsque Liam posa sa main sur la joue de la , il lui sembla que, si ce geste avait été violent, lors d'un combat ou autre, sa frêle nuque se serait sans doute brisée. Il faut dire que son directeur était particulièrement grand et fort... dans un combat, sans armes, et malgré les techniques de Etsuko...cette dernière était quasiment certaine qu'elle perdrait. Son regard se perdit un court instant dans celui de son frère d'esprit, un regard d'inégale couleur qui, elle le savait, charmait jeune hommes et demoiselles tout autant qu'il en faisait frémir de crainte.

La remarque sur son manque d'imagination eut pour effet de faire entendre une nouvelle fois le sifflement, de quelque faux sentiment vexé. Elle avait bien entendu reconnu la moquerie déguisée dans cette belle phrase, ainsi que la taquinerie dans celle qui suivit alors que Liam avait reposé son noble regard sur l'esclave.

Etsuko resta silencieuse tout le temps que l'homme observa la vidéo, ainsi que lorsque le reste des évènements suivirent, quand le directeur s'adressa à la pauvre chose face à lui. La jeune brunette restant à sa place initiale, le bouts de ses doigts fins faisant des arabesques aléatoires sur le cou de son cher directeur. Elle se moquait bien du mutisme de l'esclave, sachant bien qu'il en faudrait bien plus pour énerver cet homme au caractère de glace.
Soudain, la jeune femme entendit le grognement de l'autre enchaînée suite à la question de Liam. Elle remarqua le regard et le sourire de ce dernier et murmura doucement avec un sourire en coin :

-...Un vrai animal...-

Puis de Liam souhaiter tout simplement à l'esclave la bienvenue dans l'enfer que serait son existence à présent, sa voix résonnant comme la condamnation à mort d'un accusé, comme la lame de la guillotine tombant et tranchant l'air avant la chair en un sifflement agréable aux oreilles de la Geisha. C'est alors que son directeur se leva de toute sa hauteur, Etsuko fit donc de même, même si tout juste lui arrivait-elle au torse. La jeune femme se mit alors à rire, d'un rire particulièrement mauvais...malsain...un rire empoisonné:

-...Fufufufu...~ -

Alors qu'elle se dirigeait de son pas gracieux et félin vers l'esclave. Oui, elle avait remarqué que ça avait ennuyé Liam de torturer quelques peu, ne serait ce que par les mots cette pauvre chose qui ne méritait la moindre attention...disons que ça avait était...un simple petit plaisir d'embêter son seul "ami". Tout en marchant vers la pauvre femme attachée, Etsuko remarqua qu'elle essayait en vain de se débattre... comme un animal ne se rendant pas compte que tout ses efforts...tout ses espoirs...ne le ferait que tomber plus durement au fond de l'abîme dans lequel il était entrainé.

D'un geste rapide et précis, la saisit la rebelle par les cheveux et, violemment, fit percuter l'arrière de son crâne contre le mur, tenant sa tête plaquée contre, avant de se baisser vers la malheureuse. Malgré sa violence, il y avait de la sensualité dans ses gestes... cette sensualité naturelle dont avait d'ailleurs pu profiter les rares qui auraient eut le privilège de passer entre ses draps de soie.
La jeune femme sortit alors, de son autre main, l'un de ses poignards doré de son étui improvisé qu'était l'élastique de la jarretelle de la demoiselle.

-... Un animal n'a même pas besoin que l'on use de mots pour le domestiquer...-

Enfin, elle planta tout à coup la lame du poignard à un cheveu de la joue de la rebelle. Pas une marque, pas une entaille ,seulement quelques mèches tombées sur le sol, et le froid de la lame tranchante contre la peau de l'esclave, tandis que le rire sifflant de la résonnait encore à l'oreille de la pauvre femme dont elle voyait la crainte dans les yeux. Etsuko décrocha ensuite le poignard du mur ou il s'était retrouvé planté et laissa glisser le fil de la lame sur le cou ainsi découvert, la tête de la femme toujours renvoyée en arrière.

-...fufufu...pauvre louve qui finira dévorée...-

Souffla-t elle à l'oreille de l'esclave qu'elle sentit frémir, avant de tourner légèrement la tête vers son directeur toujours debout, se passant brièvement sa langue sur ses lèvres rouge sang, fixant Liam avec un regard demandant l'accord d'utiliser quelque peu ses "talents"... Non non... rien de bien méchant...peut être quelques entailles par ci par là, mais qui soigneront vite et dont Etsuko savait parfaitement où les placer pour qu'elles soient douloureuses... Mais, l'esclave étant tout d'abord la propriété de son cher et tendre directeur , elle devait savoir si elle pourrait ou non "décorer" son objet à sa façon...à moins que Liam n'aie d'autres idées en tête...




Dernière édition par Etsuko Livingston le Lun 5 Juil - 23:49, édité 1 fois
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Liam Taelvin


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MessageSujet: Re: Sous l’aile de Mérimin (terminé)   Sous l’aile de Mérimin (terminé) Icon_minitimeMar 22 Juin - 7:58

Que c'est beau, deux femmes qui se blessent. D'une douceur d'ourse polaire la délicate et raffinée Etsuko empoigne la chevelure crasseuse de la rebelle d'une main de cavalier et c'est au choc rappelant la cravache que l'arrière de la tête de cette chienne de la basse ville vient heurter au mur.
La pauvre rebelle n'a pas le temps de comprendre ce qui lui arrive qu'une lame aiguisé à en trancher l'éclat d'espoir vient la saluer dans une douce symphonie de peur et de crispation chez l'interpellée. Ce petit chaton va être parfait pour les clients qui rêvent de pouvoir croire qu'ils dressent eux-mêmes un rebelle. Il suffit d'offrir des plats rares aux gourmets de vils pour engendrer les maestros de satisfactions lucratifs.
A cette idée, il passe sa main dans sa veste et lorsqu'il la ressort il y a contre sa paume large et entre ses doigts agiles une cigarette au blanc de cygne.

Observant les deux femmes opposées en tout: puissance, beauté, fierté, compétences et sensualité, il s’amuse à s’approcher encore d’elles. La rebelle qui s’est plaquée contre le mur en arrière d’elle ne peut pas plus reculer. Quel dommage. Elle gagne de la beauté lorsqu’elle fuit, bête qui revendique la liberté, bête de vie et mort sans épitaphe. C’est sur ses lèvres qu’est immolé le riche tabac roulé et brillamment traité pour en sortir toute la saveur. Entre ses lèvres, il articule sans avoir l’air entravé, l’accord qui semble être demandé.


-Vas-y.. Et tient, pendant que j'y pense, profites-en pour inscrit par tes talents « Slave ». Nommons les choses par ce qu'elles sont. Je te laisse le choix du style pour qu'il plaise à nos clients énergiques.


Suite à sa demande, il laisse la démonne de tourment démontrer l'art de la torture. Sans détourner le regard du plaisant jeu, il admire celles qu'il a vues des centaines de fois commettre des crimes impardonnables: les mains et le poignard élégants danser et faire danser les eaux salées de la « Slave ».
Quand il comprend que sa tendre bourreau a appliqué jusqu'à la fin ses marques dans la chaire qui va être consommée par maint hommes et femmes, il met un genou au sol tel le chevalier.


- Hum, montre-moi...


Toujours intrigué, Liam aime les talents qui s'affinent avec le temps et l'entrainement.
Levant sa main pour ouvrir ou élargir, il a attrapé le genou de la femme. Observant et marquant de ses commentaires amicaux ce qu'il voit à la cruelle diablesse au corps sulfureux, il délaisse ensuite ce corps blessé au mental souillés d'un parasite qui dévore le courage: les souvenirs.
Ses doigts se sont couverts d'un sang opaque te aussi rouge que le kimono de la geisha, il l'essuie sur ce qui reste de ce qui a été un jour un vêtement dit descend pour les vermines. Remontant sa main, il pince le mégot fumant et rougie par les braise et l'approche d'une blessure, mais dès que la rebelle détourne une fois de plus le regard Il s'arrête. Cette façon de regarder ailleurs semble être son moyen de fuite puisqu'elle s'est résignée à subir la torture ... Peut-être avait-elle déjà l'esprit brisé après son premier rond contre la diablesse au rire de serpent?


-Non. Ça serait ruiner la seule belle chose que tu as sur toi.


Sous-entendant les blessures misses par Etsuko, Liam se relève et laisse tomber entre les cuisses de la demoiselle rebelle le dit mégot qui s'éteint lentement. La fumée montant sur le visage pâle et tremblant. Ce chaton n'est pas aussi fort qu'elle a su le faire croire. Liam se mit alors face aux cauchemars des gardes fainéants. Une main dans les poches, il appuie discrètement sur une courte série de chiffre qui contacte les hommes de la sécurité se trouvant à la porte.

-Ma chère, je crois qu’il est temps pour nous de nous retirer et aux gardes de pénétrer.

Le jeu de mot est cynisme et pourtant remplie de franchise au point qu'on le qualifierait sans mal de « cru ». Les gardes joueront avec cette femme tant qu'ils le voudront aujourd'hui, s'est ainsi un jeu. Alors que les hommes de la sécurité entrent, que leur sadisme amateur et expérimenté est leur tapis rouge qui les conduit jusqu'à celle dont la nuit ne sera pas solitaire, le directeur se retourne vers la sortie. Il a demandé à sa secrétaire personnel de venir avec lui, voulant savoir si elle l'assisterait à sa prochaine sortie de l'hôtel.

-Il y a un colis qui nous arrive droit de la base militaire. Veux-tu le voir alors que c’est encore une loque boueuse?


D'un pas sans doute un peu plus léger et impatient qu'il a eu pour aller torturer le chaton, il sort de la pièce où la jeune femme se débat et crie son dégout, ses larmes, les derniers restes de sa fierté. Reportant son regard deux couleurs vers celui presque carmin, il attend sa réponse. Ce n'est plus un secret pour personne, l'étrange amitié de ces deux damnés n'a plus besoin d'être démontré. D'un sourire avide, il espère avoir celle qui s'est élevée de plus en plus haut dans la hiérarchie hôtelière.
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Etsuko Livingston


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MessageSujet: Re: Sous l’aile de Mérimin (terminé)   Sous l’aile de Mérimin (terminé) Icon_minitimeDim 27 Juin - 18:01

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MessageSujet: Re: Sous l’aile de Mérimin (terminé)   Sous l’aile de Mérimin (terminé) Icon_minitime

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